AFRO FC
Now Reading:

Cameroun – Une terre de gardiens de but

En novembre prochain, les Lions Indomptables du Cameroun participeront à leur 8ème coupe du monde. Un record en Afrique. Et ce n’est pas un hasard. Dans l’Histoire du football camerounais, on trouve des talents à tous les postes. Et particulièrement au poste de gardien de but.

André Onana

(Photo by Kenzo Tribouillard / AFP)

Si le Cameroun s’est qualifié au mondial au Qatar, c’est en partie grâce à André Onana. Auteur d’un match exceptionnel face à l’Algérie lors de barrages pour la coupe du monde, le gardien de l’Ajax Amsterdam fait partie des meilleurs gardiens du continent et a sa place dans le Gotha des portier évoluant en Europe.

Mais, au final, qui est surpris ? Le Cameroun est, de tradition, une terre de gardiens de but. Des gardiens de but de classe mondiale.

 

Thomas Nkono

Gardien emblématique des lions indomptables et parmi les meilleurs gardiens de l’Histoire du foot. Élu deux fois meilleur joueur africain (1979, 1982),Thomas Nkono a fait l’essentiel de sa carrière à l’Espanyol Barcelone. Il illumine le monde entier de son talent lors de la coupe du monde 1990, en Italie. Tellement fort qu’il impressionne un jeune italien de 12 ans qui le prend pour modèle. Ce jeune italien n’est autre que Gianluigi Buffon qui n’est plus à présenter. Il a d’ailleurs appelé son fils Thomas en hommage au gardien camerounais. Thomas Nkono est aujourd’hui entraîneur des gardiens de l’Espanyol Barcelone
.

 

Joseph Antoine Bell

Marseille, Bordeaux et Saint Etienne se souviennent encore des exploits de Joseph Antoine Bell. Excellent gardien, il n’a jamais hésité à parler des maux qui gangrènent le football comme le racisme dans le stade. En équipe nationale, il est en concurrence avec Thomas Nkono. Très bon tous les deux, difficile de les départager, ce sera toujours fait en fonction de la sensibilité de l’entraineur. Exemple, Bell est remplaçant lors de CAN 84 mais titulaire lors de la CAN 88 puis remplaçant à la coupe du monde 90 puis titulaire à la coupe du monde 94. Le Cameroun a eu de la chance d’avoir, au même moment, deux gardiens de très haut niveau.

 

Carlos Kameni

(Photo by Richard Heathcote/Getty Images)

« Aux âmes bien nées, la valeur n’attend pas le nombres d’années », cette citation de Corneille colle parfaitement à Carlos Kameni. Le gardien camerounais impressionne par sa précocité. Il a seulement 16 ans quand il tient les buts du Cameroun lors des jeux olympiques de Sydney en 2000. Les Lions indomptables repartiront avec la médaille d’or. Comme son illustre ainé, Thomas Nkono, il fait une grande partie de sa carrière se déroule en Espagne ( Espanyol Barcelone, Malaga) où il est considéré comme une valeur sure à son poste.

 

Jacques Songo’o

En Italie, lors du mondial 1990, le Cameroun dispose de 3 gardiens de grandes qualités. Il y a bien sûr Thomas  Nkono, son grand rival Joseph Antoine Bell et Jacques Songo’o, leur cadet de 10 ans. Les carrières de gardien étant souvent longues, il a dû attendre la retraite de ses glorieux ainés pour avoir vraiment sa chance en équipe nationale. Ce qui ne l’a pas empêché  de faire le bonheur du FC Metz, en France et du Deportivo La Corogne, en Espagne pendant de nombreuses années. En 1997, il est même élu meilleur gardien de Liga. En 1998, lors de la coupe du monde en France c’est lui qui garde la cage des Lions Indomptables.

Mention spéciale pour Fabrice Ondoua, un grand artisan du titre de champion d’Afrique 2017. Sans oublier Alioum Boukar, vainqueur des CAN 2000 et 2002.

 

Share This Articles

Leave a Reply

Your email address will not be published. Required fields are marked *